POP-ART et NOUVELLE SUBJECTIVITÉ

 

Ci-contre: David Hockney - "A Bigger Splash" (1967), Tate Gallery à Londres

Le critique d’art anglais Lawrence Alloway utilise ce mot pour la première fois en 1955, abréviation de «populaire» et formé par analogie avec la «pop music». Né à Londres au milieu des années 50, il atteignit sa pleine envergure à New-York au cours de la décennie suivante, devenant le mouvement américain libérateur et ludique des années 1960. Ce style présente un constat simple de la société de consommation. Les artistes ont porté leur intérêt sur une culture populaire formée par les images de la vie moderne et des médias: pub, photos de presse, stars, BD, objets usuels.

 

 

Les premières œuvres de David Hockney jouent sur des images du type magazines populaires dont le pop-art tira une grande partie de son inspiration. Mais quand il vient en Californie, dans les années 1960, sa confrontation avec la mer, le soleil, la jeunesse dorée l’incita à évoluer vers un art de plus en plus marqué par un réalisme élégant, peignit la vue sur un jardin, sur une prairie, une nature morte dans un coin d‘atelier, des piscines, des portraits psychologiques. Le terme de nouvelle subjectivité est donné par le conservateur et critique d’Art moderne Jean Clair à ce mouvement de la fin des années soixante.

 

CARACTÉRISTIQUES :

Les artistes expérimentent les procédés techniques les plus récents de l’industrie et du commerce : la peinture acrylique, le collage sur toile de matériaux étrangers à la peinture, et la sérigraphie. L’art témoigne du monde moderne quotidien des objets ménagers, de la publicité et des vedettes. Les peintres utilisent le cadrage frontal et les vues en perspectives. Les toiles apparaissent simples et lisibles, les personnages et les objets sont parés des couleurs vives et souvent dissonantes de la publicité et donnent une nouvelle approche de la réalité.

 

ARTISTES :